Le train : le réseau féroviaire japonais est extrêment développé, et dessert un nombre impressionant de villes et de villages. C'est d'ailleurs le transport privilégié des japonais, et les trains seront toujours pleins, tous les jours, et à toute heure. Une écrasante majorité du réseau est détenue par la JapanRail ou JR, qu'il s'agisse des trains locaux ou des Shinkansen, les TGV nippons. Au passage, sachez que la fréquence de ces TGV est vertigineuse (tous les quarts d'heure environ), qu'ils relient toutes les agglomérations les plus importantes entre elles, et qu'ils sont spécieux, confortables et stables. Les lignes locales sont elles aussi assurées à une fréquence très haute, tous les jours de la semaine. Je conseille de se procurer un JR Pass, qui donne accès à tous les transports de la compagnie JR, et qui évite bien des minutes de queue ! A noter que dans tous les Shinkansen, il existe plusieurs wagons disponibles sans réservation, seul le JR pass est nécessaire.

Il arrive que dans certaines grandes agglomérations (dont Kyoto), des compagnies privées détiennent les lignes de chemin de fer. Le JR pass ne vous sera alors d'aucune utilité et il vous faudra payer le tiquet.

Les gares centrales des grandes agglomérations sont absolument gigantesques, et il est parfois difficile de s'y retrouver. Heureusement, le pragmatisme japonais aide rapidement à comprendre la logique, et on s'aperçoit que les lignes roulent toujours sur le même numéro de voie et dans le même sens, tous les jours.

A noter que pour le plus grand bonheur (et soulagement) des touristes, tous les affichages des gares sont systématiquement disponibles en caractères latins.

 

Une station de train dans le centre de Tokyo

 

La voiture : Il y a somme toute assez peu de trafic comparé à la densité de population du pays. Résultat, même en ville, on n'assiste jamais à de vrais blocages comme on peut les voir ici. En toute objectivité, la densité du réseau ferroviaire offre une alternative économique en temps et en argent, et les japonais l'ont bien compris. Si les japonais se mettaient, comme en Europe, à utiliser une voiture par personne, on ne pourrait tout simplement pas circuler du tout. A noter qu'on roule à gauche au Japon !

 

Le taxi : Alors là, c'est la grande class : les taxis sont presque tous de grosses berlines noires rutilantes, avec chauffeur muni d'une casquette et d'une paire de gants blancs. Le coût est à peu près équivalent aux taxis français.

 

Le métro : Toutes les grandes agglomérations disposent d'un métro, qui n'appartiennent pas à la Japan Rail. Il vous faudra donc y aller de votre poche, même si les tickets ne sont pas très chers. La encore, le métro est toujours bondé ou presque, et tous les affichages sont doublés en caractères latins.

 

Le bus : Là encore, les bus n'appartiennent jamais à la Japan Rail, il vous faudra donc payer le ticket. Il faut savoir qu'on monte dans le bus par la porte arrière, et qu'on paie en sortant, par la porte avant. Ce sera votre moyen de transport privilégié à Kyoto, puisque chaque ligne de bus dessert au minimum un temple ou un sanctuaire.

 

Le vélo : Il n'y a pas autant qu'on pourrait le croire, mais il faut savoir qu'ils roulent sur les trottoirs ! Gare aux carambolages !

 

Les aéroports : Les aéroports internationaux sont en général assez éloignés du centre ville. Par exemple, Tokyo Narita ou Osaka Kansai se situent à 60 km des villes elles-mêmes. Des lignes de trains assurent naturellement la liaison ente l'aéroport et le centre ville, et des limousines bus sont à votre disposition à la sortie des aéroports pour vous amener jusqu'à la gare centrale.